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L’îlot de Planier se situe à 15 km du Vieux-Port de Marseille. Dès l’antiquité, le dangereux Planier fut redouté des navigateurs auxquels il servait d’amer – soit de point de repère fixe. Jusqu’au XIIIème siècle il n’y avait qu’un refuge de pierres destiné à permettre aux marins de trouver un abri en cas de besoin.

En 1319 l’ordonnance de Robert d’Anjou permet la construction du premier phare. « Chaque patron de barque accostant à Planier doit apporter 100 pierres et les y débarquer pour la défense et la construction de la tour ». C’était une tour haute de 12 mètres sur le sommet de laquelle on brûlait des branches de pins et du charbon de terre amenés du continent.

En 1773 la tour est restaurée et surélevée à 23 m. Elle est dotée d’un feu à réverbère, composée de 14 lampes à huile avec réflecteurs, visible à 19000 nautiques.

En 1823, Planier est doté d’un phare de grand atterrissage pourvu du système lenticulaire dit de Fresnel.

Le phare que nous connaissons dépasse les 66 mètres. Il est le cinquième et remplace celui de 1881 détruit par les Allemands en août 1944. Il est automatisé en 1986 et classé Monument historique en 2002.

Figurant dès l’origine parmi les phares importants de Méditerranée, Planier a traversé 700 ans d’histoire, du charbon à la cellule photoélectrique, en passant par l’éclairage à l’huile, dans des tours de plus en plus élevées.

Premier contact avec Marseille pour quiconque arrive du large, cet édifice emblématique bénéficie de l’attachement des Marseillais, des “gens de mer” et du monde de l’art. C’est le seul phare en activité protégé comme monument historique sur la côte méditerranéenne française.

Marseille Capitale de la mer a choisi le phare de Planier comme symbole de son action.

 

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